attribuer par défaut au Magdalénien moyen, par
comparaison avec les œuvres du Roc-aux-Sorciers
à Angles sur l’Anglin (Vienne).
En 1977, H. Bessac signala et étudia également le
site de plein air de la Magdeleine-La Plaine situé 4 m
en contrebas de la Magdeleine-des-Albis. Une pre-
mière datation radiocarbone livra la date de 11 180
± 300 ans BP (Ly-1109) (Bessac 1977). Cette date
est trop jeune, puisque le renne, abondant dans les
couches de la Magdeleine-La Plaine (Kuntz, 2006),
a disparu de la région durant l'interstade de Bölling,
vers 12 400. Ce site a été réétudié en 1994 par E. La-
dier grâce à un sondage ( Ladier 2001b). Plusieurs
plaquettes gravées de gures féminines et animaliè-
res furent découvertes. Une nouvelle datation a été
réalisée sur un fragment de bois de cervidé issu du
niveau C4g (sondage E. Ladier) contenant notam-
ment un harpon bilatéral à section trapue subrec-
tangulaire, attribué au Magdalénien supérieur. La
nouvelle date obtenue est de 13 680 ± 130 (GifA
96345), soit plus de 2 000 ans antérieure à la pre-
mière. La cavité supérieure du réseau, le Trou de la
Montre, située à 5 m au-dessus de la grotte ornée,
semble avoir été, quant à elle,occupée au Magdalé-
nien moyen.
7. La grotte du Courbet
La grotte du Courbet se situe sur la rive droite de
l’Aveyron, dans la commune de Penne. Située
deux km en amont de Bruniquel, elle prend place
dans les gorges, composées de calcaires juras-
siques, constituant l’extrémité méridionale des
Petits Causses du Quercy. La grotte du Courbet a
reçu de nombreuses dénominations comme
Grottes des Forges ou Caverne de Bruniquel,
d’où les nombreuses confusions avec les gise-
ments de Bruniquel. Cette grotte est connue
depuis longtemps grâce à l'exploitation de son
remplissage à des ns industrielles. Le site a attiré
de nombreux chercheurs et notamment des palé-
ontologues toulousains. La grotte a été signalée
dès 1838 par M. de Serres comme une caverne à
ossements, puis explorée en 1848 par Bouche-
porn. Mais c’est en 1863 que le vicomte de Lastic,
propriétaire du terrain, va se lancer dans des cam-
pagnes d’exploitation du gisement. Ces fouilles
désorganisées et brutales auront pour consé-
quence la destruction quasi-intégrale du site. Une
très riche collection d’outils lithiques et osseux
fut ainsi constituée et vendue au British Museum
puis au Musée d’ethnographie de Berlin. En 1985
et 1986 E. Ladier effectue des fouilles de sauveta-
ge qui permettent de mettre au jour dix niveaux
Im Jahr 1977 hat H. Bessac die Freilandfundstel-
le Magdeleine-La Plaine, 4 km entfernt von Mag-
deleine-des-Albis untersucht. Eine erste Radiokar-
bondatierung ergab ein Datum von 11 180 ±
300 BP (Ly-1109) (Bessac 1977). Dieses Datum
erscheint zu jung, da das in Magdeleine-La Plaine
dominante Rentier (Kuntz, 2006) zu diesem Zeit-
punkt bereits die Region verlassen hatte. Es wird
angenommen, dass dies während das Bölling-In-
terstadials (um 12 400 BP) passiert ist. Dank einer
1994 durchgeführte Sondage konnte die Fundstel-
le durch E. Ladier neu untersucht werden (Ladier
2001b). Im Zuge dieser Arbeiten wurden mehrere
gravierte Plaketten mit weiblichen Figuren und
Tiermotiven gefunden. Aus dieser Sondage
(Schicht C4g) wurde ein Hirschgeweihfragment
datiert. Das Ergebnis 13 680 ± 130 (GifA 96345)
ist 2000 Jahre älter als das erste und bestätigt damit
die typologische Zuordnung des Inventars mit
einer zweireihigen Harpune ins Magdalénien
supérieur.
Darüber hinaus wurde nach Untersuchungen
von E. Ladier das Trou de la Montre, 5 m oberhalb
des Eingangs zu Magdeleine-des-Albis, im Magda-
lénien moyen aufgesucht.
7. Die Höhle Courbet
Die Höhle Courbet (Gemeinde Penne) liegt auf
der rechten Seite des Aveyron, zwei Kilometer von
vor Bruniquel in den Schluchten aus jurazeitlichen
Kalksteinen der Kalk-Hochebene des Quercy. Sie
ist unter verschiedenen Bezeichnungen bekannt:
Grottes des Forges oder Caverne de Bruniquel,
wobei es zu unzähligen Verwechslungen mit den
Abris von Bruniquel gegeben hat. Aufgrund der
Ausräumung zur industriellen Nutzung der Höh-
lensedimente war die Höhle seit jeher bekannt und
hat zahlreiche Forscher im besonderen Paläonto-
logen aus dem Toulouser Umfeld angezogen. Die
lange Forschungsgeschichte ging nicht ohne be-
trächtliche Spuren an der Höhle vorbei: Erste Er-
wähnung als Knochenhöhle durch M. De Serre
1838, 1848 weitere Erforschung durch Bouche-
porn und 1863 desorganisierte und brutale Aus-
räumung fast der gesamten Höhle durch den Ei-
gentümer Vicomte de Lastic. Das umfangreiche
Fundgut (Steinartefakte und Knochen) wurde an
das British Museum und das Ethnographische
Museum in Berlin verkauft. In den Jahren 1985
und 1986 führte E. Ladier Nachuntersuchungen in
der Höhle durch und entdeckte eine Abfolge von
10 archäologischen Schichten und dazu eine kleine
Frauenstatuette, die «Vénus du Courbet ».
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