RHINO 697P Manual do Utilizador Página 108

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che, on citera également, naturellement, la grotte
du Mas d’Azil, qui a permis la reconnaissance par
Edouard Piette de l’Azilien. Mais ce serait oublié
que cette immense cavité contient des indices de
fréquentation humaine documentant d’autres pha-
ses du Paléolithique supérieur, ainsi que de nom-
breux témoignages rapportés au Néolithique et à
l’Age du Bronze.
Parmi les gisements découverts à l’intérieur du
massif pyrénéen proprement dit, la plupart offre
une documentation importante sur le Magdalénien
et l’Azilien. Les plus célèbres sont les grottes de
Niaux, de Bédeilhac, des Eglises ou de Fontanet, à
l’intérieur desquelles ont été découverts divers
témoignages artistiques. La grotte de la Vache livre
quant à elle de très importantes traces d’occupa-
tion magdalénienne (Clottes et Delporte dir.,
2004). On citera aussi, non loin de là, l’abri de
Rhodes II, fouillé par Robert Simonnet, lequel
contient une séquence de référence pour le Mag-
dalénien et l’Azilien (Simonnet, 1967).
2. La grotte de Niaux
Située dans la vallée de Vicdessos, afuent de
l’Ariège, à 678 mètres d’altitude, la grotte de Niaux
s’étend sur plus de deux kilomètres de réseau
(g.2). A proximité de son entrée originelle, s’ouvre
un très vaste abri, dont le porche culmine à 55 mè-
tres de haut sur 50 mètres de large. Cette grotte fut
fréquentée par les Magdaléniens, auxquels on attri-
bue l’intégralité de ses remarquables décors parié-
taux.
On sait que Niaux est connue au moins depuis le
XVIIème siècle. Sa fréquentation s’accentue au l
du temps et, au XIXème siècle, elle fait déjà l’objet
de visites organisées. Ce n’est cependant qu’en
1906 que la grotte est reconnue comme site pré-
historique, lorsque le commandant Joseph-Marie
Molard et ses ls constate la présence de peintures
dans ce que l’on appellera bientôt le « Salon noir »
et qu‘ils alertent le préhistorien Félix Garrigou. En
fait, celui-ci connaît l’existence de ces peintures
depuis 1866, mais n’avait pas alors jugé bon de
donner suite à ses observations. Après cet événe-
ment, Garrigou contacte Émile Cartaillhac, qui se
rend aussitôt sur place. Dans une communication
lue à l’Académie des Belles Lettres le 19 octobre
1906, il fait part de ses premières constatations
(Cartaillhac, 1906).
Au début de l’année suivante, Cartailhac et
Henri Breuil se retrouvent à Toulouse, avec pour
projet commun de mener une étude des grottes
ornées pyrénéennes (Cartaillhac, Breuil, 1907). Ils
Labouiche muss natürlich auch die Höhle von Mas
d'Azil genannt werden, wo Edouard Piette das
Azilien entdecken konnte. Aber es wird meistens
vergessen, dass es in dieser riesigen Höhle auch
Zeugnisse gibt, die einen Aufenthalt während an-
derer Phasen des Jungpaläolithikum sowie auch
des Neolithikum und der Bronzezeit belegen.
Von den Fundstellen, die im Inneren des eigent-
lichen Pyrenäenmassivs entdeckt wurden, liefert
die Mehrzahl wichtige Nachweise des Magdaléni-
en und Azilien. Die berühmtesten davon sind die
Höhlen von Niaux, von Bédeilhac, von Eglises
oder von Fontanet, in denen man verschiedene
künstlerische Zeugnisse entdeckt hat. Die Höhle
von la Vache lieferte ihrerseits bedeutende Funde
aus dem Magdalénien (Clottes und Delporte dir.,
2004). Zu erwähnen wäre noch das nahe gelegene
Abri von Rhode II, von Robert Simonnet ausge-
graben, welches eine Referenzsequenz für das
Magdalénien und das Azilien enthält (Simonnet,
1967).
2. Die Höhle von Niaux
Die Höhle von Niaux liegt im Tal von Vicdessos,
einem Zuuss der Ariège, auf einer Höhe von
678 m. Das Netzwerk der Gänge erstreckt sich
über 2 km Länge. Neben dem ursprünglichen Ein-
gang öffnet sich ein sehr weites Abri, dessen Vor-
dach 55 m hoch und 50 m breit ist. Diese Höhle
wurde von den Menschen des Magdalénien began-
gen und ihnen wird die Gesamtheit der bemer-
kenswerten Wandmalereien zugeschrieben.
Die Höhle war seit mindestens Anfang des
17. Jahrhunderts bekannt. Im Laufe der Zeit nahm
die Anzahl der Besucher immer mehr zu und
schon im 19. Jahrhundert gab es organisierte Füh-
rungen. Aber erst im Jahre 1906 wurde sie als ur-
geschichtliche Fundstelle erkannt, nachdem Kom-
mandant Joseph-Marie Molard und seine Söhne
Wandmalereien in dem Teil der Höhle entdeckten,
der bald als Salon Noir bekannt werden sollte. Sie
verständigten auch den Urgeschichtler Félix Garri-
gou. Dieser hatte zwar von der Existenz dieser
Höhlenmalereien bereits seit 1866 Kenntnis, hatte
ihre Untersuchung aber nicht weiter verfolgt. Nach
diesem Ereignis aber kontaktierte Garrigou Émile
Cartailhac, der sich sofort nach Niaux begab. Erste
Befunde präsentierte er in einem Vortrag am
19. Oktober 1906 an der Académie des Belles
Lettres (Cartailhac, 1906).
Zu Beginn des folgenden Jahres trafen sich Car-
tailhac und Henri Breuil in Toulouse, um ein ge-
meinsames Projekt zu starten: die Erforschung der
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