aucune publication ne fut réalisée. Les déblais de
E. Trutat furent à nouveau fouillés vers 1950 et
livrèrent de nombreux outils du Magdalénien, mais
sans pouvoir préciser davantage.
La grotte était donc connue par les archéologues
depuis de nombreuses années lorsquele 22 juin
1952 H. Bessac découvrit des bas-reliefs paléo-
lithiques rapidementauthentiés par l’abbé Breuil
(Breuil, 1952). Ces bas-reliefs se composent de
deux gures féminines allongées, situées en vis-à-
vis à droite et à gauche de la galerie, d’un cheval
debout, tourné vers l’extérieur et d’un bison cou-
ché. Une vulve présente sous la queue de ce der-
nier, nous indique son sexe.
Plusieurs années plus tard, en 1987, une troisiè-
me gure féminine fut découverte par une équipe
de la Société spéléo-archéologique de Caussade,
puis deux mois plus tard par J. Lautier et J.-P. Du-
hard. Cette gure, en légère rotation vers les deux
premières, ne comporte que le thorax comprenant
le triangle pubien et une partie des jambes. Elle est
essentiellement formée grâce à l’utilisation de
reliefs naturels. Cette découverte relança un réexa-
men minutieux des parois. F. Rouzaud reprit l’étu-
de de la cavité en 1989 et découvrit une surface
piquetée constituant la sixième œuvre pariétale de
la grotte (Rouzaud et al. 1989).
Les deux seules techniques employées dans la
grotte ornée sont la gravure et la sculpture, à la
différence des grottes du Travers de Janoye et de
Mayrière Supérieure qui contiennent des peintures
pariétales. Les reliefs naturels de la paroi ont été
systématiquement mis à prot à la Magdeleine-
des-Albis pour réaliser les différentes gures.
La grotte de la Magdeleine-des-Albis ne com-
porte plus de remplissage, puisqu’elle a été vidée
par les fouilles anciennes. F. Rouzaud a émis
l’hypothèse d’un dégagement périodique du rem-
plissage par les paléolithiques an que les sculp-
tures ne soient pas recouvertes. Aucune preuve ne
permet aujourd’hui d’étayer cette hypothèse.
Toutefois, quelques dents, silex et ossements ont
été retrouvés scellés dans la paroi de la Magde-
leine- des-Albis, permettant d’avoir une idée du
niveau de remplissage d’origine (environ 1 m).
La grotte ornée doit sa renommée aux deux pre-
mières gravures féminines découvertes par H. Bes-
sac. Ces deux gures, sans réels équivalents ailleurs,
font preuve d’un réalisme tout à fait unique tant
dans le tracé que dans les attitudes. L’abbé Breuil
les avait d’ailleurs surnommées « les dames Réca-
mier de la préhistoire ». Les techniques utilisées,
gravure et surtout bas-relief, permettent de les
zum 22. Juni 1952 das H. Bessac die steinzeitlichen
Flachreliefs entdeckte. H. Breuil bekundete im sel-
ben Jahr ihre Echtheit (Breuil, 1952). Das Ensem-
ble der Flachreliefs setzt sich aus zwei sich gegen-
über liegenden weiblichen Figuren, einem aufrecht
stehenden Pferd mit zum Eingang gedrehtem
Kopf und einem zusammengekauerten mög-
licherweise weiblichen Wisent zusammen.
Über 30 Jahre nach der Entdeckung wurde eine
weitere weibliche Figur von der Société spéléo-
archéologique de Caussade, J. Lautier und J.-P. Duh-
ard entdeckt. Von dieser den beiden anderen weib-
lichen Figuren zugewandten Figur ist nur der
Oberkörper das Schamdreieick und Teile der Beine
dargestellt. Sie nutzt im wesentlichen das natürliche
Relief der Höhlenwand. Ausgelöst durch diese neue
Entdeckung hat F. Rouzaud 1989 Magdeleine-des-
Albis vollständig neu untersucht und dabei eine ge-
pickte Fläche entdeckt. Somit umfasst das Inventar
der Bilder in Magdeleine-des-Albis bis heute sechs
Darstellungen (Rouzaud et al. 1989).
Zwei Techniken der bildlichen Darstellung kom-
men in Magdeleine-des-Albis zur Anwendung:
Gravieren und Skulptieren wobei das natürliche
Relief intensiv in die Komposition eingebracht
wurde. Farbige Zeichnungen nden sich dagegen
in den beiden anderen Bilderhöhlen des Aveyron-
tales Travers de Janoye und Mayrière Supérieure.
In der Höhle fanden sich keinerlei Sedimentres-
te. Diese wurden möglicherweise im Zuge der frü-
hen Ausgrabungen ausgeräumt. Eine alternative
Erklärung für das Fehlen der Sediment hat F. Rou-
zaud entwickelt. Demnach wurde die Höhle mehr-
fach in der Steinzeit ausgeräumt, um die Sichtbar-
keit der Flachreliefs zu erhalten. Leider gibt es
heute keine Belege, die diese Erklärung unterfüt-
tern. Immerhin wurden einige Fundobjekte (Zäh-
ne, Steinartefakte und Knochen) zusammen mit
Sedimentresten in Vertiefungen der Höhlenwand
gefunden. Demnach hatte die Sedimentfüllung
eine Mächtigkeit von etwas 1 m.
Im wesentlichen sind es die beiden von H. Bes-
sac entdeckten weiblichen Figuren, die für verglei-
chende Analysen genutzt werden müssen. Prinzi-
piell sind beide Figuren einmalig; dies betrifft den
Realismus der Details und der Körperhaltung.
H. Breuil hat sie als « les dames recamières de la
préhistoire » (recamière = Chaiselongue). Auf-
grund ihrer Ausführungtechniken (Gravierung
und Flachrelief) gehören sie ins Magdalénien mo-
yen und lassen sich mit den Darstellungen in Roc-
aux-Sorciers bei Angles sur l’Anglin (Vienne) ver-
gleichen.
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