niquel, l’abbé Nonorgue, récolte alors une série de
pièces préhistoriques, perdues depuis. En 1864 et
1865, V. Brun, alors conservateur du muséum
d’Histoire naturelle de Montauban, entreprend les
premières fouilles des sites de Plantade et Lafaye
(Brun 1865). L’année suivante, Peccadeau de l’Isle,
ingénieur de la compagnie des chemins de fer
d’Orléans fouille le site de Montastruc. Ensuite,
l’exploitation des gisements du château fut aban-
donnée durant un demi-siècle, et il faut attendre
les travaux de M. Chaillot en 1928 à l’abri Gandil
pour que les recherches reprennent. En 1947, Bar-
nicaud, Bergère, Bétirac et Darasse fouillent le
gisement de Montastruc, puis B. Bétirac conduit
seul une campagne entre 1956 et 1957, mais décè-
de avant la publication de ses travaux. Enn beau-
coup plus récemment, entre 1987 et 1996, les tra-
vaux de terrain ont repris à l’abri Gandil sous la
direction d’Edmée Ladier.
Les abris du Château ont été occupés durant
tout le Magdalénien. À partir des données strati-
graphiques publiées anciennement et présentées
dans la thèse de B. Pajot (1969), E. Ladier et A.-C.
Welté, ont précisé la chronologie d’occupations
des abris entre eux. La chronologie utilisée ici est
celle établie par H. Breuil qui repose sur la pré-
sence ou l’absence de fossiles directeurs tels les
harpons, qui apparaissent au Magdalénien supé-
rieur, et dont l’évolution morphologique a conduit
à subdiviser cette période.
Ainsi, à Plantade, V. Brun reconnait trois grands
ensembles anthropiques: il décrit une « couche noire
supérieure », qui a livré des harpons unilatéraux et
bilatéraux, attribuée au Magdalénien VI, séparée par
un niveau de limon quasiment stérile d’une couche
charbonneuse à harpons unilatéraux du Magdalé-
nien V, elle-même séparée par une couche de limon
compact de la « couche noire inférieure » sans har-
pons attribuable au Magdalénien IV.
À Lafaye, la succession des occupations semble
plus complexe, car plus détaillée par le fouilleur.
On reconnait néanmoins plusieurs niveaux riches
en mobilier, dont une « couche noire », rattachée
principalement au Magdalénien IV. La présence
d’une représentation explicite de harpon permet
de supposer la présence de niveaux du Magdalé-
nien V. C’est dans cet abri que V. Brun découvrit
les squelettes d’une femme et d’un enfant, dont
l’âge magdalénien a été conrmé par une récente
datation directe: 15 290 ± 150 BP (GifA 96345).
À Montastruc, les indications des différents
fouilleurs sont parfois contradictoires, on note ce-
pendant des occupations au Magdalénien VI, IV et
(Abbé Nonergue) eine Reihe altsteinzeitlicher Ar-
tefakte. In der Funktion des Kustos des Muséum
d’Histoire naturelle in Montauban führte V. Brun
zwischen 1864 und 1865 die ersten Ausgrabungen
an den Fundstellen Plantade und Lafaye durch
(Brun 1865). Im darauf folgenden Jahr untersuch-
te Peccadeau de l’Isle, ein Ingenieur der Eisen-
bahngesellschaft aus Orléans, die Fundstelle Mon-
tastruc. In der Folge gerieten die Abris du Château
in Vergessenheit bis 1928 M. Chaillot mit Ausgra-
bungen im Abri Gandil die Forschungsaktivitäten
bei Bruniquel wieder aufnahm. 1947 wurden die
Arbeiten in Montastruc von Barnicaud, Bergère,
Bétirac und Darasse fortgesetzt; zwischen 1956
und 1957 unternahm Bétirac eine eigenständige
Unter suchung. Er verstarb noch vor der Veröffent-
lichung seiner Grabungsergebnisse. Danach wur-
den die Arbeiten im Abri Gandil zwischen 1987
und 1996 unter der Leitung von E. Ladier durch-
geführt.
Die Abris du Château belegen die Anwesenheit
des Menschen während des gesamten Magdaléni-
en. Auf Grundlage der statigraphischen Angaben
von B. Pajot (1969) haben E. Ladier und A.-C.
Welté die chronologischen Beziehungen zwischen
den einzelnen Fundstellen verfeinern können. Die
dabei verwendete Gliederung wurde von H. Breuil
entwickelt und stützt sich die auf Anwesenheit
und Abwesenheit von Harpunen als Leitfossilien.
Diese tauchen erstmalig im Fundgut des Magdalé-
nien supérieur auf und verändern sich im Laufe
des Magdalénien, so dass auf dieser Grundlage
eine weitere Untergliederung möglich erscheint.
Auf diese Weise hat V. Brun in Plantade drei
große Fundensembles gebildet: zunächst be-
schreibt er eine «couche noire supérieure» mit ein-
und zweireihigen Harpunen, die dem Magda-
lénien VI zugerechnet werden. Darunter, durch
eine Schicht Lehm voneinander getrennt, notiert
er eine Schicht mit viel Holzkohle und einreihigen
Harpunen des Magdalénien V. Im Liegenden die-
ser Schicht, ndet sich, ebenfalls durch einen
Lehm voneinander a/jointfilesconvert/289946/bgetrennt, eine «couche noire
inférieure» ohne Harpunen, die dem Magda-
lénien IV zugeschrieben wird.
In Lafaye erscheint die Abfolge der Siedlungs-
spuren vielschichtiger zu sein; hier ist die Doku-
mentation des Ausgräbers detaillierter. Mehrere
fundreiche Schichten sind zu erkennen, darunter
eine « couche noire », die in erster Linie dem Mag-
dalénien IV zugewiesen wird. Der Fund einer Har-
pune lässt vermuten, dass das Abri auch im Mag-
dalénien V vom Menschen aufgesucht wurde. In
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