RHINO 697P Manual do Utilizador Página 138

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de néandertaliens ayant occupé la cavité. Certaines
fractures attestent la récupération de la moelle.
L’analyse de l’emplacement de stries sur les os
charnus révèle un prélèvement de la viande et des
tendons. Une quinzaine de fragments diaphysaires
ont aussi été utilisés comme retouchoirs sur silex
et sur quartzite (Mallye et al. sous presse).
Chronologie
Les données biochronologiques fournies par
l’abondante microfaune (Jeannet 2001) et par la
grande faune (présence de Cerf élaphe, similitude
de l’association faunique avec celle des couches
supérieures de la séquence de Combe-Grenal,
absence du Renne) permettent de proposer une
attribution des dépôts à l’interstade würmien
(« Würm II/III »).
À ce jour, cinq dates ont été obtenues par la mé-
thode du carbone 14 pour l’ensemble de la
séquence. Elles s’échelonnent entre environ 30 et
50 000 ans BP. Ces dates sont évidemment à pren-
dre avec beaucoup de prudence et doivent être
considérées comme des âges minimums, tant elles
sont proches de la limite d’application de la
méthode. De nouvelles tentatives de datation par
thermoluminescence et ESR sont en cours.
Restes humains
Le site a livré trois vestiges dentaires dont deux
sont, avec certitude, des incisives centrales déci-
duales (étude B. Maureille inédit). Par leurs traits
morphologiques et métriques, ces dents s’intègrent
davantage dans la variabilité des dents néanderta-
liennes que dans celle des dents d’Hommes anato-
miquement modernes. Les deux dents présentent
une attrition importante de la couronne et une ra-
Fig. 7: Le Noisetier. Biface en schiste.
20 Kerne sowie einige in diesem Teil der Pyrenäen
unerwartete Stücke, wie ein Faustkeil und zwei
Cleaver, wurden ebenfalls gefunden. Die modi-
zierten Stücke umfassen Schaber, Spitzen und ge-
zähnte Stücke. Eine vorläuge von É. Claud
durchgeführte Gebrauchsspurenanalyse hat ge-
zeigt, dass die makroskopischen Spuren auf den
Werkzeugen aus lokalen Pyrenäengesteinen in Zu-
sammenhang mit Schlachtaktivitäten stehen.
Fauna
Aufgrund des Reichtums an Resten von Gämse
und Steinbock wurde der Fundplatz lange als Sta-
tion, die auf die Jagd von Huftieren aus dem Ge-
birge spezialisiert war, angesehen, aber die an den
Knochen durchgeführten taphonomischen Unter-
suchungen haben eine komplexere Geschichte
aufgedeckt: die Mehrzahl der Reste von Gämse
und Steinbock sind nicht anthropogen (Costamag-
no et al., 2008). Der für diese Anhäufungen ver-
antwortliche Akteur könnte der Rothund (Cuon
alpinus) sein, von dem zahlreiche Stücke unter den
Faunenresten identiziert wurden (Mallye et al.,
im Erscheinen). Das Vorhandensein vieler Schnitt-
spuren und von Schlagspuren auf den Rothirsch-
und in geringerem Maß den Bovidenknochen
zeigt, dass diese beiden Arten die bevorzugte Beu-
te der die Höhle nutzenden Neandertaler-Grup-
pen waren. Manche Brüche belegen den Auszug
von Knochenmark. Die Analyse der Lage der
Schnittspuren auf den eischreichen Knochen er-
gab, dass Fleisch und Sehnen entfernt wurden.
Etwa 15 Diaphysenfragmente wurden auch als Re-
toucheure auf Feuerstein und Quarzit benutzt
(Mallye et al., im Druck).
Abb. 7: Le Noisetier. Faustkeil aus Schiefer.
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