peut-être III. Ce site était particulièrement riche en
industrie osseuse et en art mobilier, sur matière
dure animale comme sur pierre.
Les travaux plus récents à l’abri Gandil ont per-
mis de subdiviser la stratigraphie en deux grands
ensembles, rattachés au Magdalénien inférieur.
(Langlais 2007, Langlais et al. 2007).
L’ensemble inférieur, comportant 3 niveaux, a
livré une industrie lithique très abondante, à arma-
tures nombreuses, qui se caractérise essentielle-
ment par une production laminaire et lamellaire à
partir d’éclats. Les microlamelles à dos, parfois tor-
ses, sont très abondantes. La C 20 a donné des
pointes à cran assez bien normées, qu’on peut rap-
procher de celles de Fontgrasse (Gard). En revan-
che, l’industrie osseuse est rare et pauvre. Au con-
traire, l’ensemble supérieur, comportant 10 niveaux,
présente une industrie osseuse très riche et variée.
Son industrie lithique, issue essentiellement des
anciennes fouilles, n’a pas pu être étudiée de ma-
nière aussi détaillée que celle de l’ensemble infé-
rieur. On y rencontre un outillage d’aspect plus «
classique », comportant quelques lamelles scalènes.
Pour les deux séquences, les comparaisons pour
les industries lithiques et osseuses se trouvent
essentiellement dans le Magdalénien inférieur can-
tabrique, mais aussi dans certains sites du domaine
atlantique et méditerranéen, en France et en Espa-
gne. Enn, la continuité culturelle de toute l’occu-
pation apparaît dans l’art mobilier sur pierre qui
montre une grande unité esthétique et iconogra-
phique (Ladier, sous presse).
Pour ces gisements, on dispose d’une petite série
de datations radiocarbones obtenues il y une quin-
zaine d’années à partir d’échantillons prélevés sur
des harpons en bois de cervidés et des esquilles
osseuses. Pour le site de Montastruc, on connait
une date: 13 020 ± 130 BP (GifA 96346) sur un
harpon bilatéral. A Plantade, la couche noire supé-
rieure a livré deux dates (dont une obtenue sur
harpon bilatéral): 12 470 ±120 BP (GifA 96326) et
14 020 ± 140 (GifA 94184), tandis que la couche
noire inférieure daté à 15 890 ± 160 BP (GifA
94185) montre un début d’occupation du site il y a
16 000 ans, pendant le Magdalénien inférieur. En-
n, le Magdalénien inférieur de l’abri Gandil est
daté entre 17 500 et 16 000 BP.
Ces quatre abris qui documentent l’ensemble de
la séquence magdalénienne de la région ont permis
l’élaboration de travaux de synthèses. Le Magdalé-
nien classique (moyen et supérieur) est attesté à
Plantade, Lafaye, Montastruc et le Magdalénien in-
férieur à Gandil et il est possible de saisir son évo-
Lafaye wurden von V. Brun die Reste einer Frau
und eines Kindes entdeckt; sie datieren aufgrund
direkter Altersuntersuchungen aus dem Jahr 1996
ins Magdalénien (15 290 ± 150 BP (GifA 96345).
Über die Besiedlungsgeschichte in Montastruc
liegen widersprüchliche Informationen der Aus-
gräber vor: dennoch gibt es Hinweise, dass das
Abri im Magdalénien VI, V und vielleicht III vom
Menschen aufgesucht wurde. Montastruc zeichnet
sich durch seinen Fundreichtum im besonderen
Knochenwerkzeuge und mobile Bildartefakte aus
Geweih und Knochen, bzw. Stein aus.
Dank der neuen Untersuchungen im Abri Gan-
dil konnte die Stratigraphie in zwei große Einhei-
ten untergliedert werden die beide ins Magda lenién
inférieur gehören (Langlais 2007, Langlais et al.
2007).
Die fundreiche untere Einheit setzt sich aus drei
Schichten zusammen und ist durch Stein artefakte
der Bewehrung und eine auf Klingen und Lamel-
len ausgelegte Grundformproduktion an Abschlä-
gen charakterisiert. Rückenretuschierte Lamellen,
teilweise verdreht, sind sehr häug. Die Auswer-
tungseinheit C 20 erbrachte außergewöhnlich nor-
mierte Stielspitzen die denen von Fontgrasse
(Gard) an die Seite gestellt werden können. Im
Gegensatz zum reichen Inventar der Steinartefak-
te kommen hier nur wenige Knochengeräte vor.
Dies ändert sich in der 10 Schichten umfassenden
oberen Einheit; das Inventar an Knochengeräten
ist umfangreich und divers. Leider konnte das
Steinartefakte-Inventar nicht auf gleiche Weise
analysiert werden wie das der unteren Einheit. Es
entstammt zum Großteil den weit zurückliegen-
den Ausgrabungen. Gekennzeichnet ist es durch
einige klassische Elemente, darunter ungleichseiti-
ge Lamellen (scalènes). Die große ästhetische und
inhaltliche Ähnlichkeit der mobilen Bildartefakte
auf Steinen in beiden Einheiten wird als ein ver-
bindendes Merkmal und Hinweis auf Kontinuität
angesehen (Ladier, im Druck). Vergleichbare In-
ventare für die beiden Einheiten nden sich im
Magdalénien inférieur cantabrique aber auch an
einzelnen Fundstellen an den französischen und
spanischen Küsten des Mittelmeeres und Atlan-
tiks.
Von diesen Fundstellen wurde aus Geweihhar-
punen und Knochensplittern eine Reihe von Ra-
diokarbondaten gewonnen: Montastruc – zweirei-
hige Harpune – 13 020 ± 130 BP (GifA 96346).
Plantade – «couche noire supérieure» (darunter
eine zweireihige Harpune) – 12 470 ±120 BP
(GifA 96326) und 14 020 ± 140 (GifA 94184).
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