Gargas, mais bien décalées dans un souci d’évo-
quer la réalité de la profondeur. Le pelage y est
parfois indiqué par des hachures. Ce sont des ca-
ractéristiques que l’on retrouvera dans d’autres
sites pyrénéens comme Fontanet, Le Portel, les
Trois Frères ou le Tuc d’Audoubert. Si la majorité
des représentations animales se trouve dans le
Salon noir et que les signes sont le plus souvent
positionnés dans les galeries et les carrefours
importants, on en retrouve aussi dans des galeries
profondes, parfois associés à de rares œuvres gu-
ratives isolées.
En ce qui concerne les gravures, certaines ont
été réalisées avec le doigt, d’autres à l’aide d’un
outil pointu. Il y en a peu sur les parois, la plupart
d’entre elles ornant le sol. Bon nombre de ces gra-
vures ont très certainement été perdues, n’ayant
pas été identiées par les visiteurs les plus anciens
qui les ont piétinées avant qu’elles ne puissent être
protégées. Sur le sol de la galerie profonde, on
reconnaît cette gravure exécutée dans l’argile, le
Bison aux Cupules, à laquelle nous avons déjà fait
allusion, dont l’auteur a utilisé les marques laissées
par l’eau tombant du plafond pour gurer l’œil de
l’animal ainsi que trois « blessures » sur son anc.
La visite s’effectue à pied et chaque visiteur est
muni d’une lampe électrique, ce qui rajoute un peu
de magie à l’expédition. La partie qualiée d’ « in-
terdite » n’étant pas accessible, la visite peut être
complétée par un détour au parc de la préhistoire
de Tarascon-sur-Ariège où l’on peut admirer plu-
sieurs fac-similés de grande qualité.
D’un point de vue régional, la grotte de Niaux
semble s’intégrer pleinement au sein de l’identité
du Magdalénien ariégeois, concernant les thémati-
ques développées ainsi que le style des œuvres. Les
débats actuels portent sur le type et la durée des
occupations de la grotte. Ces travaux donnent par-
fois lieu à des désaccords. Ainsi, à la suite des ana-
lyses de colorants (travaux de Philippe Walter et
Michel Menu) et des datations effectuées en 1992,
Jean Clottes afrme que : « Le Salon Noir de Niaux
a bien été réalisé en plusieurs phases largement
étalées dans le temps, peut-être même sur un mil-
lénaire » (Clottes et al., 1992), alors que Denis Via-
lou, évoquant les mêmes datations, estime que
« l’uniformité du dispositif pariétal de Niaux
résulte bien du court laps de temps pris pour sa
réalisation par les magdaléniens » (Vialou, 2004,
p. 993). Ainsi cet univers passionnant que consti-
tuent les grottes de Niaux, étudiées depuis plus
d’un siècle, n’a pas encore livré tous ses secrets et
bien des points restent encore à débattre.
von Tiefe hervorzurufen. Das Fell ist bei ihnen
durch Schraferungen angedeutet. Das sind Cha-
rakteristika, wie man sie auch in den anderen
Fundstellen im Pyrenäengebiet wie Fontanet, Le
Portel, LesTrois Frères oder Tuc d'Audoubert n-
det. Wenngleich sich die Mehrzahl der Tierdarstel-
lungen im Salon Noir bendet und die Zeichen
meistens in den Gängen und an den Kreuzungen,
so sind die Zeichen aber auch in den tieferen Gän-
gen anzutreffen – abseits und manchmal von sel-
tenen gürlichen Darstellungen begleitet.
Was die Gravuren betrifft so wurden einige mit
dem Finger ausgeführt, andere mit Hilfe eines
spitzen Werkzeugs. Es gibt nur wenige, die die
Wände bedecken, die meisten von ihnen nden
sich auf dem Boden. Eine große Anzahl dieser
Einritzungen im Boden muss als verloren gelten,
da frühere Besucher der Höhle, bevor die Zeich-
nungen entdeckt und geschützt werden konnten,
diese zertreten hatten. Auf dem Boden der Galerie
profonde erkennt man die schon erwähnte Gravur
des 'Bison aux Cupules' im Lehm; der Künstler hat
die Markierungen, die das von der Decke tropfen-
de Wasser hinterlassen hat, in die bildnerische
Darstellung integriert: sie stellen das Auge und die
drei Wunden in der Weiche des Tieres dar.
Der Rundgang durch die Höhle erfolgt in kleinen
Gruppen, jeder Besucher wird mit einer elektri-
schen Grubenlampe ausgerüstet, was der Stimmung
einen zusätzlichen Hauch von Magie verleiht. Um
sich für den zeitlich limitierten Parcours und die
nicht zugänglichen Teile der Höhle zu entschädigen
empehlt sich ein Gang durch den Prähistorischen
Park von Tarascon-sur-Ariège, wo zahllose Faksi-
mile in aller Ruhe bewundert werden können.
Vom regionalen Standpunkt aus gesehen scheint
sich die Höhle vollständig in die Identität des Mag-
dalénien der Ariège einzugliedern, speziell was den
Stil und die Thematik der Werke anbelangt.
Die aktuellen Debatten befassen sich mit Fragen
nach Art und Dauer der Begehung der Höhle und
werden auch kontrovers diskutiert.
Nach eingehenden Farbanalysen (Arbeiten von
Philipp Walter und Michel Menu) und den Datie-
rungen von 1992, versichert Jean Clottes: Der
Salon Noir von Niaux wurde in mehreren Phasen
geschaffen, die sich über eine lange Zeitspanne
verteilten, vielleicht sogar über ein Jahrtausend
(Clottes u. a., 1992), während Denis Vialou, der
sich auf die gleichen Daten stützt, zu dem Schluss
kommt, dass die Einheitlichkeit der Darstellungen
von Niaux nur auf eine kurze Entstehungsge-
schichte hinweisen könne (Vialou, 2004, S. 993).
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