études techno-économique et lithologique de l'as-
semblage révèlent l'existence d’une occupation
ponctuelle du site des Fieux par un groupe mobile
et l'exploitation d'un territoire qui recouvrirait en
partie les terrains géologiques du Nord-est du Bas-
sin aquitain (Chalard et al, 2007). La couche G7,
dont l’outillage est dominé par les denticulés et les
encoches, présente quant à elle une industrie lithi-
que dominée par un débitage Discoïde sur quartz,
quartzite et silex qui a révélé l'existence de chaînes
opératoires aux modes de fonctionnement diffé-
rents. L'assemblage de la couche G7 est un excel-
lent témoignage de la variabilité opératoire qu'of-
fre le système de débitage Discoïde.
L'exceptionnelle séquence moustérienne du site
des Fieux a permis de compléter notre connais-
sance des groupes du Paléolithique moyen tant du
point de vue de la gestion du territoire et des
matières premières que de la fonction des sites.
Inrmant l'hypothèse avancée par P. Mellars, la sé-
quence moustérienne montre la difculté à appré-
hender les faciès moustériens (Thiébaut, 2005).
Elle permet de conrmer l'extension du territoire
parcouru par les Neandertaliens. Cette dernière,
visible dès le stade isotopique 8/9 dans les indus-
tries du site Les Bosses (faible présence du silex
sénonien du Périgord), se poursuit jusqu'à l'OIS 3
représenté par les sites du Mas Viel et d’Espagnac
qui témoignent d'un approvisionnement d'origine
plus lointaine (silex maestrichtien du Bergeracois).
Le gisement des Fieux permet également de diver-
sier la notion de fonction des sites puisqu'il n'est
pas une halte de chasse stricto sensu. Les occupa-
tions répétées du site par les Néandertaliens sont
actuellement interprétées comme des épisodes de
chasse saisonniers de type kill site favorisés par la
topographie en aven du site (Gerbe, 2010).
4.1.2.2 Le Paléolithique supérieur
Les niveaux du Paléolithique supérieur, fouillés de
1970 à 1977 par F. Champagne, sont présents dans
l'ensemble du locus 1. Ils ont été individualisés au
niveau du « porche est » et dans le « secteur central
» et livrent des industries aurignaciennes et gravet-
tiennes.
L'Aurignacien des Fieux est attribué à une phase
récente et est présent dans les niveaux F2a, b et c.
L'étude lithologique (silex sénonien du Périgord,
silex maestrichtien du Bergeracois et silex « grain
de mil ») a révélé un cortège de matières premières
très différent tant du Moustérien que du Gravet-
tien. L'importante présence de silex sénonien du
Périgord est un des rares exemples attestant de
– umfasst diskoide Kerne aus Quarz und Quarzit,
und einige Levallois Produkte, auch ohne aufwen-
dige Form geprägt, zahlreiche Produkte von bifa-
cialen Formen von exogenen Feuerstein. Er ist
verwandt mit dem Moustérien mit Acheul-Traditi-
on (MTA) (Faivre 2006). Die Studien des Techno-
komplexes und der Steinarekakte zeigen die Exis-
tenz von einer einmaligen Besiedlung von Les
Fieux und vom Abbau im Gebiet, dass das geolo-
gische Gelände des Nord-Osten der Aquitaine-
Becken nutzt (Chalard et al, 2007). Die Schicht
G7, deren Artefakte von gezähnten und einge-
kerbten Formen geprägt ist, was wiederum eine
Steinindustrie mit diskoider Steintechnik (Débita-
ge discoïde) aus Quarz, Quarzit und Feuerstein
dominiert, die die Existenz der Abfolge der Stein-
zerlegung auf unterschiedliche Art und Weise zei-
gen. Das Inventar der Schicht G7 ist ein ausge-
zeichneter Beleg für die Variabilität der diskoiden
Steintechnik (Débitage discoïde).
Die außergewöhnliche Sequenz des Moustériens
der Fundstelle Les Fieux erlaubt, unser Wissen
über die mittelpaläolithischen Gruppen sowohl im
Hinblick auf Landnutzung und Rohstoffe zu ver-
vollständigen. Entkräftet man die aufgestellte Hy-
pothese von P. Mellars, zeigt die Moustérien-Se-
quenz die Schwierigkeiten beim Verständnis der
Mousterien Fazies (Thiébaut, 2005). Es bestätigt
die Erweiterung des Territoriums der Neanderta-
ler. Diese letzte, sichtbar in OIS 9/8, Industrie der
Fundstelle Les Bosses (schwache Präsenz von Sé-
non Silex aus dem Périgord), wird bis die OIS 3
der Fundstellen von Mas Viel und Espagnac fort-
gesetzt, spiegelt die Versorgung von weit entfern-
tem Material (Maastricht-Silex aus Bergerac) wider.
Les Fieux ermöglicht eine vielseitige Funktion der
Fundstelle, da es sich nicht um eine Jagdstation im
engeren Sinne handelt. Die wiederholte Besiede-
lung der Fundstelle von den Neandertalern wer-
den derzeit als Folgen der saisonalen Jagd (Typ kill
site) anhand der Topographie der Karsthöhle in-
terpretiert (Gerbe, 2010).
4.1.2.2 Jungpaläolithikum
Die Schichten des Jungpaläolithikums – ausgegra-
ben 1970 bis 1977 von F. Champagne – sind aus
dem Inventar des Locus 1. Sie stammen von «por-
che Est» und «secteur central» und liefern Geräte
aus dem Aurignacien und dem Gravettien.
Das Aurignacien von Les Fieux wird einer aktu-
ellen Phase zugeschrieben und ist in den Schichten
F2a, b und c nachgewiesen. Die Untersuchungen
der Steinartefakte (Sénon Silex aus dem Périgord,
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