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C positionnent le site entre 8500 et 8000
cal. B.C. (Champagne et al. 1990, Valdeyron et al.
2011). L’industrie lithique, majoritairement locali-
sée dans le niveau D1, a livré plus de 13 000 pièces
débitées sur des matières premières locales (les dis-
tances d’approvisionnement ne dépassent guère
les 10 km pour plus de 90 % du mobilier). Ici les
populations évoluent dans un espace d’acquisition
restreint et montrent ainsi une nette rupture avec
l’Épipaléolithique, pour lequel des circulations à
longue distance sont observées. Technologique-
ment, il est intéressant de noter que la majorité des
nucléus sont introduits sur le site déjà préparés
(Valdeyron et al. 2009). Le débitage est clairement
orienté vers la production de petites lamelles obte-
nues par percussion directe à la pierre tendre en
vue de la confection d’armatures (g. 6) majoritai-
rement microlithiques (triangles, segments, etc.).
Les analyses tracéo-fonctionnelles indiquent une
utilisation des outils lithiques pour la transforma-
tion et la consommation des produits d’origine
animale (peau, os, etc.). Le spectre faunique est lar-
gement dominé par des espèces forestières (San-
glier, Cerf et Chevreuil), complété par d’autres
taxons à fourrures. C’est là une représentation tout
à fait classique du Mésolithique du Quercy. Les
données de la saisonnalité indiquent une chasse à
la bonne saison (Champagne et al. 1990, Valdey-
ron et al. 2009, Valdeyron et al., à paraître).
4.1.4 La grotte ornée des Fieux
Classée monument historique en 1967, la grotte
ornée se compose d’une salle unique d’environ
30 m de longueur pour 15 m de large. Plus d’une
dizaine de mains négatives complètes ont été recen-
sées, de couleur majoritairement rouge. Au centre
de la cavité, un bloc stalagmitique à la forme évoca-
trice a fait l’objet d’au moins trois phases de décora-
positionieren die Fundstelle zwischen 8500 und
8000 cal. BC (Champagne et al., 1990; Valdeyron
et al., 2011). Die Steinartefakte, vor allem aus der
Schicht D1, haben mehr als 13.000 steinbearbeite-
te Stücke aus lokalen Rohstoffe (Entfernungen
selten mehr als 10 km, bei über 90% des Inventars)
geliefert. Hier lebten Menschen, die sich in einem
geringen Umkreis bewegten und zeigt somit einen
klaren Bruch mit dem Epipaläolithikum, für die
große Distanzen beobachtet werden konnten.
Technologisch ist es interessant festzustellen, dass
die Mehrheit der Kerne bereits fertig in der Fund-
stelle vorgefunden wurden (Valdeyron et al., 2009).
Die Steinbearbeitung ist eindeutig in Richtung der
Produktion von kleinen Mikroklingen durch di-
rekten Schlag mit einem weichen Stein für die Her-
stellung von Einsätzen (Abb. 6), hauptsächlich Mi-
krolithen (Dreiecke, Segmente, etc.), gegangen.
Die Gebrauchsspurenuntersuchungen zeigen die
Verwendung von Steinartefakte für die Verarbei-
tung und den Verzehr von Tierprodukten (Haut,
Knochen, etc.). Das Faunenspektrum wird bei
weitem von Waldarten (Wildschwein, Hirsch und
Reh) dominiert und von anderen Pelzarten er-
gänzt. Das ist eine absolut klassische Darstellung
des Mesolithikums von Quercy. Die Daten zeigen
eine saisonale Jagd (Champagne et al., 1990; Val-
deyron et al., 2009; Valdeyron et al., in Vorberei-
tung).
4.1.4 Bilderhöhle von Les Fieux
Die Bilderhöhle – seit 1967 Kulturdenkmal –
besteht aus einem einzigen Raum von etwa 30 m
Länge und 15 m Breite. Mehr als ein Dutzend
vollständiger negativer Handabdrücke wurden
identiziert, überwiegend in der Farbe rot. In
der Mitte des Hohlraums bendet sich ein ein-
drucksvoller Stalagmitenblock, der mindestens
Figure 6: Armatures mésolithiques sauveterriennes (Cham-
pagne et al., 1990)
Abb. 6: Mesolithische Einsätze des Sauveterrien (Cham-
pagne et al., 1990)
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