recouvert par de gros blocs de calcaire qui corres-
pondraient à une partie de la voûte éboulée par les
carriers.
3. La grotte du Noisetier
La grotte du Noisetier se trouve sur la commune
de Fréchet-Aure dans les Hautes-Pyrénées. Elle
surplombe la Vallée d’Aure, au fond de laquelle
coule le principal afuent pyrénéen de la Garonne,
la Neste. Elle s’ouvre à 825 m d’altitude aux dépens
d’un massif de calcaires namuriens. Le site appar-
tient à un ensemble de cavités appelé « Grottes de
Peyrère » et porte également le nom de Grotte de
Peyrère 1. Le nom de « Fréchet » est parfois em-
ployé pour le désigner.
A. Viré mentionne pour la première fois la grot-
te du Noisetier en 1898. Il faudra attendre 1985,
avec la découverte de vestiges archéologiques dans
la grotte par L. Casteret, pour que le site soit si-
gnalé à la Direction des Antiquités préhistoriques.
En 1987, un sondage est réalisé sous la direction
de M. Allard an d’évaluer l’importance du site et
d’en assurer sa protection. Deux autres campa-
gnes, en 1992 et 1993, conrmeront l’intérêt du
gisement (Allard, 1993) et conduiront à la pose
d’une clôture de protection. Depuis 2004, ce gise-
ment fait l’objet de nouvelles recherches pluri-
disciplinaires incluant une reprise des fouilles
coordonnée par V. Mourre, C. Thiébaut et S. Cos-
tamagno (Mourre et al., 2008a, b, Mourre et Thié-
baut).
Industrie lithique
Le site a livré une industrie lithique moustérienne
associant un débitage Discoïde bifacial et un débi-
tage Levallois sur matériaux locaux. Les matières
premières sont essentiellement des quartzites, des
lydiennes et des schistes prélevés sous forme de
galets dans les formations alluviales de la Neste.
Une cinquantaine de pièces en silex, dont de nom-
breux éclats de retouche, sont importées depuis le
piémont pyrénéen, à l’extérieur de la chaîne mon-
tagneuse. La majorité des pièces en silex provient
de la région d’Hibarette-Montgaillard, à proximité
de Tarbes mais quelques pièces témoignent de cir-
culations sur de plus longues distances, depuis le
Béarn et la Chalosse (Chalard in Thiébaut et al.
2012).
L’industrie des différents niveaux est dominée
par les produits et sous-produits liés au débitage
(fragments d’éclats et éclats quelques fois retou-
chés). Une vingtaine de nucléus a aussi été retrou-
(Clot und Marsan, 1986). Die Niveaus 2 bis 5 bein-
halten Tierknochen, aber keine Spuren menschli-
cher Aktivitäten. Diese Schichten entsprechen einer
sequentiellen Sedimentation mit zyklischer Verän-
derung der Transportkraft von Wasser und gehören
zu einer eher feuchten und gemäßigten Klimaphase.
Den Ergebnissen der Faunenuntersuchung zufolge
datieren sie ins Riss. Die Niveaus 6 und 7, die näher
an der Oberäche liegen und zum Teil durch das
Herabfallen großer Felsblöcke gestört sind, haben
zahlreiche Tierknochen zusammen mit einer klei-
nen Menge geschlagener Artefakte aus lokalen Ge-
steinen (Quarzite und Schiefer) erbracht. Dieses
lithische Material wurde dem Acheuléen supérieur
(Endphase des südlichen Acheuléen) der Über-
gangsphase vom Alt- zum Mittelpaläolithikum zu-
geordnet. Die fragmentierten und verstreuten Tier-
reste liefern Beweise für das Eingreifen von
Menschen, aber auch Carnivoren (Koprolithen,
Bissspuren auf manchen Wisentknochen). Die Fau-
na kann einem Klima zugeordnet werden, das etwas
kontinentaler als das aktuelle und relativ feucht war,
d.h. gegen Ende der Riss-Vereisung. Das Niveau 8
zeichnet sich durch die Ablagerung eines sehr fei-
nen geröteten Lehms aus. Großsäuger sind hier sel-
ten, und Steinwerkzeuge fehlen. Die gesamte Höh-
lenfüllung wurde anschließend durch große
Kalkblöcke a/jointfilesconvert/289946/bgedeckt, die einem von den Stein-
brucharbeitern a/jointfilesconvert/289946/bgebrochenen Teil des Gewölbes
entsprechen sollen.
3. Die Höhle von Noisetier
Die Höhle von Noisetier bendet sich in der Ge-
meinde Fréchet-Aure im Département Hautes-
Pyrénées. Sie überragt das Aure-Tal, in dem der
Hauptzuuss der Garonne aus den Pyrenäen, die
Neste, ießt. Sie öffnet sich in 825 m Höhe in ei-
nem Massif aus Namurium-Kalken. Der Fund-
platz gehört zu einem „Grottes de Peyrère“ ge-
nannten Höhlenensemble und trägt auch den
Namen Grotte de Peyrère 1. Die Bezeichnung
„Fréchet“ wird auch manchmal benutzt.
A. Viré erwähnt die Höhle von Noisetier zum
ersten Mal 1898. Es wird bis 1985 und zur Ent-
deckung archäologischer Funde in der Höhle
durch L. Casteret dauern, bis die Fundstelle der
Direktion für prähistorische Altertümer gemeldet
wird. 1987 wird eine Probegrabung unter der Lei-
tung von M. Allard durchgeführt, um die Bedeu-
tung des Fundplatzes einzuschätzen und seinen
Schutz sicherzustellen. Zwei weitere Kampagnen
1992 und 1993 bestätigen die Bedeutung der
Fundstelle (Allard, 1993) und führen zum Einbau
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