l'étranger) autorisent une approche globale du
Magdalénien régional. Ils nous ont par ailleurs
légué plus d'un millier d'objets d'art mobilier
(sculptures en ronde-bosse, gravures sur pierre et
os, etc.; Ladier et Welté 1991), ce qui n'est pas sans
rajouter à leur importance.
Hormis ces "grands" sites d'autres, moins connus
(comme celui magdalénien supérieur de plein air
de La Magdeleine-la-Plaine, à Penne; (13 680 ±
130 BP), livrant moins de matériel (Grotte des
Amiels, sur la même commune) ou n'ayant pas été
étudiés en détail (Le Cuzoul des Vipères à Saint-
Antonin-Noble-Val) conrment, s'il était néces-
saire, le dynamisme de l'occupation humaine le
long de la vallée de l'Aveyron au Paléolithique
supérieur (Pajot 1969).
En outre, les études actuelles tendent à distin-
guer deux territoires culturels dans la vallée de
l'Aveyron au Magdalénien supérieur: un premier
ensemble, comprenant les sites de Fontalès, du
Courbet et de La Magdeleine-la-Plaine, diffère de
par son industrie osseuse, son art guratif et sa
parure d'un second ensemble regroupant les abris
de Montastruc et de Plantade (Ladier et Welté
2005).
Le gisement Magdalénien inférieur de Miran-
de (commune de Nègrepelisse) fouillé par
R. Guicharnaud. présente des structures d’habi-
tat et une riche industrie lithique en silex et en
quartz. Situé au pied des hauteurs des Causses,
au bord du Gouyré, avec une vue avantageuse
vers la large plaine de l’Aveyron, il présente la
topographie caractéristique d’un camp de base
du Paléolithique supérieur (Bosinski et Guichar-
naud 2008).
L'art pariétal est aussi présent dans la vallée:
- les deux bisons peints au manganèse de la grot-
te supérieure de Mayrière (commune de Bruni-
quel), dégradés suite à une opération de net-
toyage de la cavité, sont rattachés au cycle
aurignaco-périgordien de Henri Breuil (Clottes
et Guicharnaud 1977).
- les peintures du Travers-de-Janoye (silhouettes
animales noires et nombreuses ponctuations
rouges) à Penne sont d'une attribution chrono-
logique délicate (style III de la classication
d'A. Leroi-Gourhan, Clottes et Lautier 1981).
- les gravures d'un bison et d'un cheval accompa-
gnées de trois bas-reliefs de gures féminines
sur les parois de la grotte de La Magdeleine-des-
Albis (toujours à Penne) sont quant à elles datées
du Magdalénien moyen. Les gravures animales
(13 140 ± 120 BP) aufgesucht. Möglicherweise
handelt es sich um eine Jagdstation an der vor
allem Rentier und Pferd bejagt wurden. Weitrei-
chende Kontakte zu den Küsten des Mittelmeeres
und des Atlantiks auf der einen Seite aber auch zu
den Pyrenäen sind durch Schmuck und mobile
Bildartefakte nachgewiesen (Welté 2001, Ladier
und Welté 1994).
Die genannten Fundstellen erlauben es dank der
großen Menge an Funden verschiedener Fundgat-
tungen (Steinartefakte, Fauna und mobile Bild-
artefakte) ein Gesamtbild des Magdalénien dieser
Region zu zeichnen.
Neben diesen bedeutenden Fundstellen, belegen
weitere weniger bekannter Stellen die einzigartige
Siedlungsdynamik im Tal des Aveyron während
des Jungpaläolithikums (La Magdeleine-la-Plaine,
Höhle Amiels und Le Cuzoul des Vipères) (Pajot
1969).
Nach neueren Untersuchungen lässt sich die
Siedlungsaktivität während des Magdalénien supé-
rieur in zwei räumlich a/jointfilesconvert/289946/bgegrenzte Bereiche unter-
teilen. Zunächst bilden die Fundstellen Fontalès,
Courbet und La Magdeleine-la-Plaine aufgrund
von Ähnlichkeiten der Knochengeräte, der gura-
tiven Bilder und des Schmuckes eine Einheit. Eine
zweite Gruppe umfasst die Fundstellen Monta-
struc und Plantade (Ladier und Welté 2005).
Auf der Kalk-Hochebene, am Ufer des Gouyré
gelegen, ndet sich bei Nègrepelisse die Freiland-
station von Mirande. Nach den Siedlungsstruktu-
ren, dem reichen Steingeräteinventar aus Feuer-
stein und Quarz und dem günstigen Blick über die
Ebenen des Aveyron wird die Stelle als Basislager
interpretiert (Bosinski und Guicharnaud 2008).
Höhlenbilder im Tal des Aveyron:
- Zwei in schwarzer Farbe ausgeführte Zeich-
nungen von Wisenten in der oberen Höhle von
Mayrière (Gemeinde Bruniquel) werden einem
frühen Stadium des Jungpaläolithikums zuge-
ordnet – Henri Breuil bezeichnete diesen Stil
'cycle aurignaco-périgordien' (Clottes und
Guicharnaud 1977). Leider wurden die Zeich-
nungen Opfer einer intensiven Reinigungsakti-
vität und sind in einem schlechten Erhaltungs-
zustand.
- Die Zeichnungen in Travers-de-Janoye bei Pen-
ne bereiten bei der chronologischen Zuordnung
Schwierigkeiten. Die schwarz gezeichneten Um-
risse von Tieren und zahlreichen roten Punkten
werden von A. Leroi-Gourhan, Clottes und
Lautier dem Stil III zugerechnet (1981).
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