Les matières premières exploitées sont pour la
plupart locales (< 40 km) avec du silex des Petites
Pyrénées et du Flysch, mais environ 20 % des
outils témoignent de provenances plus lointaines
(> 100 km). Cette diversité de matières premières
correspond à celle présente au sein des autres sites
gravettiens des Pyrénées centrales (Foucher et al,
2008).
2. Industrie osseuse
Les séries gravettiennes des secteurs GES et
GPO ont livré une industrie osseuse composée
d’objets nis, souvent fragmentés, de pièces en
cours d’élaboration, de déchets de débitage en os
et bois de Renne et de rares fragments d’os por-
tant des traits gravés. Plusieurs catégories mor-
pho-typologiques ont été mises en évidence:
armatures de projectiles, lissoirs, retouchoirs,
poinçons, côtes utilisées (incisées ou non). Ce
dernier type d’outils représente la catégorie typo-
fonctionnelle la plus fréquente dans le site (30 piè-
ces) tous secteurs confondus. Les études récentes
de ces pièces issues des fouilles anciennes et
récentes ont permis de distinguer deux types de
côtes utilisées et incisées: le «type 1» correspon-
dant aux côtes à incisions longues et nes sur les
faces associables aux « pioches en côtes d’herbi-
vores »
(Leroi-Gourhan, 1963 ) et le «type 2»,
côtes à incisions courtes et profondes sur les
bords des parties mésio-proximales. Les pièces
du «type 1» de Gargas semblent établir des analo-
gies de tradition technique avec certains sites
pyrénéens. Le «type 2» quant à lui, semble être
présent dans une aire géographique plus large:
dans les sites des Pyrénées françaises et espagno-
les, en Dordogne et en Quercy (Foucher et al,
2008; San Juan-Foucher, 2011).
3. Parure
Les fouilles récentes de la grotte ont permis la dé-
couverte de 3 dents perforées d’herbivores (Cer-
vus elaphus et Bos/Bison) (San Juan-Foucher,
2011). Ces dents sont associées à 19 autres (Cerf
élaphe, Bovinés, Cheval, Renard commun et
polaire et Ours des Cavernes) issues des fouilles
anciennes Cartailhac/Breuil, ces vestiges provien-
nent des couches gravettiennes. Ces dents sont
perforées ou en cours de perforation, le percement
est unique et en général sur la partie apicale. Quel-
ques variantes et deux degrés de maîtrise des tech-
niques de production des pièces laissent supposer
l’intervention de plusieurs artisans (San Juan-Fou-
cher, 2011). Les fouilles récentes ont mis au jour
es ermöglicht, die Gravettien-Niveaus der Abfolge
ans Tageslicht zu bringen
(Foucher et al., 2008).
1. Steinartefakte
Das Steinartefaktinventar ist durch Einheiten mit
eingeschränktem Werkzeuganteil gekennzeichnet,
der durch Noailles-Stichel, retuschierte Klingen,
Stichel an Endretusche und ausgesplitterte Stücke
dominiert wird. Die Anwesenheit von Gravette-/
Vachons-Spitzen variiert je nach Grabungsäche
(zwischen 4 und 16 % der Werkzeuge). Der gerin-
ge Anteil an Schlagabfällen/produits de débitage
im Inventar zeugt von einer unvollständigen chaî-
ne opératoire. Dennoch ist die marginale Herstel-
lung kleiner Klingen und Lamellen mit der In-
standsetzung der Werkzeuge verbunden.
Die genutzten Rohmaterialien sind in der Mehr-
zahl lokal (< 40 km), wie der Silex der Petites
Pyrénées und Flyschsilex, aber etwa 20 % der
Werkzeuge zeigen eine weiter entfernte Herkunft
an (> 100 km). Diese Vielfalt der Rohmaterialien
entspricht derjenigen, die auf den anderen Gravet-
tien-Fundplätzen der Zentral-Pyrenäen anzutref-
fen ist (Foucher et al., 2008).
2. Knochen- und Geweihartefakte
Die Gravettieninventare der Sektoren GES und
GPO erbrachten eine Knochen- und Geweihin-
dustrie, die aus oft fragmentierten fertigen Objek-
ten, aus Halbfabrikaten, Herstellungsabfall aus
Knochen und Rengeweih sowie seltenen Kno-
chenfragmenten mit Strichritzungen besteht. Meh-
rere morpho-typologische Kategorien wurden
nachgewiesen: Projektileinsätze, Glätter, Retou-
cheure, Pfrieme, benutzte Rippen (eingeschnitten
oder nicht). Alle Bereiche zusammen genommen
stellt dieser letzte Gerätetyp die häugste typo-
funktionelle Kategorie des Fundplatzes dar (30
Stücke). Die neuen Untersuchungen dieser aus
den Alt- und Neugrabungen stammenden Stücke
ermöglichten es, zwei Typen von gebrauchten und
eingeschnittenen Rippen zu unterscheiden: den
«Typ 1», der Rippen mit langen und feinen Einker-
bungen auf den Flächen in der Art der „Hacken
aus Herbivorenrippen“ (Leroi-Gourhan, 1963)
entspricht, und der „Typ 2“, der Rippen mit kur-
zen und tiefen Einkerbungen an den Kanten des
medial-proximalen Bereichs umfasst. Die zum
„Typ 1“ in Gargas zählenden Stücke scheinen
Analogien in der technischen Tradition zu gewis-
sen Fundstellen in den Pyrenäen aufzubauen. Der
„Typ 2“ scheint in einem größeren geographischen
Gebiet vorhanden zu sein: auf den Fundplätzen
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