une diversité des armatures dominées par des
lamelles à dos tronquées (g. 5). L'originalité de
cette industrie permet d'envisager un faciès régio-
nal ou une fonction spécique du site. L'impor-
tance des armatures (50 % de l'assemblage) témoi-
gne d'une activité de chasse que l'absence de
vestiges fauniques (peu et mal conservés) ne peut
malheureusement conrmer.
Les études lithologiques révèlent également une
adaptation du groupe aux opportunités offertes
par les ressources locales (silex du Jurassique,
galets de silex tertiaire...). L'apport de matière pre-
mière allochtone (silex sénonien du Périgord) est
ainsi complété par un investissement technique
raisonné pour répondre à des objectifs présents ou
futurs. Les groupes gravettiens semblent donc
maîtriser un territoire unissant Périgord et Quercy.
Néanmoins, l’occupation gravettienne de la grotte
des Fieux ne peut être exclusivement assimilée à
une occupation saisonnière limitée à la chasse
puisque, contrairement à l'abri des Peyrugues, halte
de chasse dans la vallée du Célé, le site présente
une importante activité de débitage et des outils
domestiques. L'art pariétal de la grotte ornée des
Fieux témoigne également d’un investissement
symbolique important.
Si le gisement des Fieux permet d'observer la
diversité des cultures qui se succèdent au cours du
Paléolithique supérieur, il révèle aussi des différen-
ces culturelles importantes entre populations auri-
gnaciennes et populations gravettiennes. Les pre-
mières semblent plus dépendantes de certaines
matières premières (silex sénonien du Périgord,
silex « bergeracois » et silex « grain de mil ») tandis
que les secondes s'adaptent davantage aux ressour-
ces locales. En outre, si l'Aurignacien du gisement
des Fieux, en dépit de son originalité géographi-
que, ne diffère guère des séries aurignaciennes
connues en Aquitaine et conrme l'absence de
notion de « site spécialisé » chez les Aurignaciens,
l'assemblage original du Gravettien ne permet de
statuer ni sur un faciès régional, ni sur une fonc-
tion particulière du site. La richesse des niveaux
paléolithiques livrés par le gisement des Fieux a
contribué à remettre en question les modèles
socio- économiques envisagés jusqu'à présent pour
les peuples de la Préhistoire.
4.1.3 Le Mésolithique
La couche D des Fieux, subdivisée en trois niveaux
successifs (D1, D2 et D3), a livré des vestiges d’oc-
cupations du Mésolithique moyen, attribués à une
phase ancienne du Sauveterrien. Plusieurs data-
Noailles-Stichel, sowie eine Vielzahl von Einsätzen
dominiert von Rückenmesser mit Endretuschen
(Abb. 5). Der Ursprung dieser Industrie könnte eine
regionale Erscheinung sein oder eine bestimmte
Funktion der Fundstelle widerspiegeln. Die Wich-
tigkeit der Einsätze (50% der Funde) zeigt eine
Jagdaktivität trotz des Fehlens der Faunenreste (we-
nig und schlecht erhalten).
Studien der Steinartefakte zeigen auch eine An-
passung an die Opportunisten, die die lokalen Res-
sourcen (Jura-Silex, Silex-Gerölle aus dem Ter-
tiär, ...) anbieten. Die Einbringen von allochthonen
Material (Sénon-Silex aus dem Périgord) wird gut
durch eine mit Gründen versehene technische In-
vestition, die gegenwärtige und künftige Ziele zu
erreichen ergänzt. Die Gruppen des Gravettien
scheinen das gemeinsame Territorium von Péri-
gord und Quercy anzusteuern. Dennoch kann die
Besiedelung im Gravettien der Höhle Les Fieux
nicht allein mit einer saisonalen Beschäftigung be-
schränkt auf die Jagd sein. Im Gegensatz zu den
Abri Peyrugues, eine Jagdstation im Tal Célé, prä-
sentiert die Fundstelle eine signikante Aktivität
durch Abbau und Gebrauchswerkzeuge. Die Fels-
malereien der Bilderhöhle Les Fieux zeigen auch
eine wichtige symbolische Anlage.
Eine Vielfalt der Kulturen in der Fundstelle
Les Fieux, auch während der Jungpaläolithikums
enthüllt auch wichtige kulturelle Unterschiede
zwischen den Populationen im Aurignacien und
im Gravettien. Erstere erscheinen mehr in Ab-
hängigkeit von bestimmten Rohstoffen (Sénon-
Silex aus dem Périgord, Silex "Bergerac" und Si-
lex "grain de mil") zu sein, während Letztere sich
mehr an lokale Ressourcen angepasst haben. Au-
ßerdem, wenn das Aurignacien der Fundstelle
Les Fieux trotz seines geographischen Ursprungs,
dem Unterschied der Aurignacien-Schichten in
Aquitanien und das Fehlen des Begriffes von
"spezialisierten Platz" im Aurignacien, erlauben
die Originalfunde des Gravettien weder eine Be-
stimmung auf regionaler Fazies noch eine be-
stimmte Funktion der Fundstelle. Der Reichtum
der paläolithischen Schichten von Les Fieux hat
zu der Frage der sozio-ökonomischen Modelle,
die bis heute für die Völker der Urgeschichte ins
Auge gefasst war, beigetragen.
4.1.3 Mesolithikum
Die Schicht D von Les Fieux – unterteilt in drei
Stufen (D1, D2 und D3) – liefert Reste der Besie-
delung aus dem mittleren Mesolithikum, aus einer
frühen Phase des Sauveterrien. Mehrere
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C-Daten
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