du culte des crânes, interprétation qui sera profon-
dément remise en cause par la suite (Gambier,
1992). Enn, à partir des années 1960, André
Alteirac entreprend des fouilles dans différentes
parties du site, lesquelles demeurent en grande
partie encore inédite à ce jour. Entre 1977 et 1982,
il participe également à la mission de relevés systé-
matiques conduite par Denis Vialou, que nous
détaillerons plus loin.
La carence des méthodes de fouille, les tris effec-
tués par les fouilleurs anciens, le pillage de la grot-
te à certaines périodes ou encore la dispersion des
collections dans différents musées européens sont
autant de facteurs qui rendent difcile une étude et
une interprétation globale des occupations du Mas
d’Azil.
Néanmoins, il est possible de distinguer plusieurs
grandes phases d’occupation du site (Delporte,
1979). En premier lieu, des traces d’habitat très dif-
fuses de l’Aurignacien et du Solutréen ont été repé-
rées dans la galerie des Silex. Toutefois, les premiè-
res occupations ayant laissé des traces importantes
sont celles du Magdalénien. Le Magdalénien moyen,
autrefois appelé Magdalénien IV, n’est présent que
sur la rive droite, notamment dans la galerie des Si-
lex. C’est à cette période qu’appartiennent la majo-
rité des objets sculptés (g.7 et 8), des parures, des
milliers d’armes et d’outils qui ont fait la célébrité du
Mas d’Azil. Le Magdalénien supérieur, quant à lui,
est présent sur les deux rives de l’Arize, bien que
plus largement développé sur la rive gauche. L’in-
dustrie osseuse voit la disparition des caractéristi-
ques baguettes demi-ronde et l’apparition des har-
pons à un ou deux rangs de barbelures. L’Azilien est
également beaucoup mieux représenté sur la rive
gauche et voit notamment l’apparition des pointes
aziliennes, des harpons plats et des galets peints.
Enn, des occupations mésolithiques, néolithiques,
protohistoriques et historiques ont été relevées en
divers points de la grotte.
Cette séquence d’occupation très développée, as-
sociée à l’abondance des représentations pariétales,
a fait du Mas d’Azil un site mondialement connu.
Dans les années 1970-1980, Denis Vialou entre-
prend l’inventaire et l’étude des représentations
pariétales du Mas d’Azil. Ce travail colossal lui per-
met d’aborder la question de la sanctuarisation du
site: les représentations pariétales ont-elles été réa-
lisées en une ou plusieurs fois? Appartiennent- elles
toutes au Magdalénien moyen ou à différentes
phases du Paléolithique supérieur?
Quelques remarques s’imposent. Tout d’abord,
la superposition des galeries de la rive droite im-
1948 entdeckte Joseph Mandement, Konserva-
tor der Höhle, am Eingang der Galerie Breuil ei-
nen, an eine Wand gelehnten menschlichen Schä-
del. Dieser aus dem Magdalénien stammende
Fund stellt ein anthropologisches Dokument von
höchster Bedeutung dar. Seine Untersuchung er-
gab, dass es sich um den Schädel einer ca. 15-jäh-
rigen Frau handelt (Vallois, 1961). Ebenso wur-
den zwei, aus einem Rinderwirbel gefertigte und
in die Augenhöhlen des Schädels passende, Kno-
chenscheiben entdeckt, was einige Forscher dazu
veranlasste, die Praxis des Schädelkultes im Pa-
läolithikum wieder aueben zu lassen. Dieser In-
terpretation wurde später vehement widerspro-
chen (Gambier, 1992). Schließlich unternahm ab
1960 André Alteirac Grabungen in verschiede-
nen Teilen der Höhle, die zum großen Teil bis
heute noch unveröffentlicht geblieben sind. Zwi-
schen 1977 und 1982 beteiligte er sich an der Er-
stellung eines systematischen Verzeichnisses un-
ter der Leitung von Denis Vialou, worauf weiter
unten eingegangen werden wird.
Eine umfassende Interpretation der Begehun-
gen der Höhle von Mas d'Azil wird erschwert
durch die mangelnden Grabungsmethoden, das
selektive Aufsammeln der Funde von früheren
Ausgräbern, die Plünderungen der Höhle während
einiger Perioden, und die weite Verstreuung der
Funde in verschiedenen europäischen Museen.
Trotzdem ist es möglich, mehrere Hauptbege-
hungsphasen der Höhle zu unterscheiden (Del-
porte, 1979). An erster Stelle gibt es diffuse Be-
siedlungsspuren des Aurignacien und Solutrée in
der Galerie des Silex. Die ersten Begehungen aber,
die bedeutende Spuren hinterlassen haben, sind
jene aus dem Magdalénien. Das Mittlere Magdalé-
nien, auch Magdalénien IV genannt, ist nur auf
der rechten Uferseite vorhanden, besonders in der
Galerie des Silex. Aus dieser Periode stammt die
Mehrzahl der geschnitzten Objekte (Abb. 7 und 8)
und des Schmucks, sowie tausende Waffen und
Werkzeuge, aufgrund derer die Höhle Mas d'Azil
ihre Berühmtheit erlangte. Das Magdalénien su-
périeur gibt es auf beiden Seiten der Arize, wobei
allerdings die Schicht am linken Ufer stärker ent-
wickelt ist. Bei der Knochenindustrie ist das Ver-
schwinden der charakteristischen baguette demi-
ronde festzustellen, sowie das Auftreten der
Harpunen mit ein oder zwei Reihen Widerhaken.
Das Azilien ist ebenfalls stärker auf der linken
Flussseite vertreten und dokumentiert das Auftre-
ten der Azilien-Spitzen, der achen Harpunen und
der bemalten Kieselsteine. Die Höhle war auch im
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