RHINO 697P Manual do Utilizador Página 127

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Pour terminer, on soulignera ici le rôle historio-
graphique important qu’ont joué des sites comme
Lortet ou Gourdan dans la naissance de la disci-
pline, au tout début de la recherche préhistorique
en France. Enn, c’est un secteur géographique
qui demeure très actif dans le domaine de la
recherche si l’on considère le nombre de sites en
cours de fouille (Noisetier, Gargas) ou récemment
fouillés (Troubat), ainsi que dans celui de la média-
tisation destinée au grand public (Centres d’inter-
prétation de Gargas, de Labastide et du gouffre
d’Esparros).
1. La grotte de Gargas
Situation géographique et topographie de la grotte
La grotte de Gargas se trouve entre les villages de
Tibiran et d’Aventignan, dans le massif calcaire du
bois de Monteil. Dominant la conuence de la
Garonne et de la Neste, la grotte, constituée de
deux galeries, s’ouvrait sur deux porches durant le
Paléolithique. Aujourd’hui, seul le porche de la
galerie supérieure subsiste alors que celui de la ga-
lerie inférieure s’est effondré au cours du Paléoli-
thique supérieur. Il a été remplacé par des construc-
tions récentes: l’entrée actuelle est articielle et un
passage entre les deux galeries a été aménagé arti-
ciellement à la n du XIXe siècle (Foucher et al.,
2007).
Historique des recherches
Fermée depuis le Paléolithique supérieur, des indi-
ces témoignent de l’accessibilité de la galerie infé-
rieure au cours des temps historiques (Foucher et
al., 2007). Pour la première fois décrite au XVIe
siècle, des fouilles essentiellement paléontologi-
ques sont entreprises par F. Régnault dès 1872 et
jusqu’en 1900. Ce n’est qu’en 1906 que les parois
ornées sont découvertes
(Régnault, 1907). L’étude
des représentations peintes est initiée par É. Car-
tailhac et l’abbé Breuil ainsi que les premières
fouilles scientiques, réalisées en 1911 et 1913
(Cartailhac et Breuil, 1910). L’année 1907 est mar-
quée par la découverte de tracés digitaux, de pan-
neaux gravés et la visite de H. Obermaier; le Sanc-
tuaire des Gravures est découvert par l’abbé Breuil,
en 1910. Interrompus par la 1ère Guerre Mondia-
le, le décès d’É. Cartailhac en 1921 et les nombreux
voyages de l’abbé Breuil, ce n’est qu’en 1958 que
sont publiés les résultats de leurs différents travaux
(Breuil et Cheynier, 1958). Les années 1960 et 1970
sont marquées par de nouveaux travaux sur l’art
fall sein kann und was zweifellos Teil eines wirt-
schaftlichen wie sozialen Kontaktnetzes innerhalb
eines Territoriums ist.
Zum Abschluss soll hier die historiographisch
wichtige Rolle unterstrichen werden, die Fundstel-
len wie Lortet oder Gourdan bei der Geburt des
Fachs spielten, ganz am Anfang der Urgeschichts-
forschung in Frankreich. Schließlich handelt es
sich um einen geographischen Raum, der sehr ak-
tiv geblieben ist auf dem Gebiet der Forschung,
wie die Zahl der Fundplätze, die gerade ausgegra-
ben werden (Noisetier, Gargas) oder vor kurzem
wurden (Troubat), zeigt, aber auch auf dem Ge-
biet der an ein breites Publikum gerichteten Ver-
mittlung (Ausstellungshäuser von Gargas, Labasti-
de und der Tropfsteinhöhle von Esparros).
1. Die Höhle von Gargas
Geographische und topographische Lage der Höhle
Die Höhle von Gargas liegt zwischen den Dörfern
Tibiran und Aventignan im Kalkmassiv des Wal-
des von Monteil. Über dem Zusammenuss von
Garonne und Neste gelegen, besaß die aus zwei
Galerien bestehende Höhle zwei Eingänge im Pa-
läolithikum. Heute besteht nur noch die Öffnung
der oberen Galerie fort, während die der unteren
Galerie im Lauf des Jungpaläolithikums einge-
stürzt ist. Sie wurde durch neue Konstruktionen
ersetzt: der aktuelle Eingang ist künstlich, und eine
Verbindung zwischen den beiden Galerien wurde
künstlich am Ende des 19. Jhs. geschaffen (Fou-
cher et al., 2007).
Forschungsgeschichte
Obwohl sie seit dem Jungpaläolithikum geschlos-
sen war, gibt es Hinweise darauf, dass die untere
Galerie in historischer Zeit zugänglich war (Fou-
cher et al., 2007). Nachdem sie zum ersten Mal im
16. Jh. beschrieben worden war, wurden haupt-
sächlich paläontologische Ausgrabungen durch
F. Régnault von 1872 an und bis 1900 durchge-
führt. Erst 1906 wurden die verzierten Wände ent-
deckt (Régnault, 1907). Die Untersuchung der ge-
malten Darstellungen wurde von É. Cartailhac
und dem Abbé Breuil initiiert, ebenso wie die ers-
ten wissenschaftlichen Ausgrabungen, die 1911
und 1913 statt fanden (Cartailhac und Breuil,
1910). Das Jahr 1907 ist durch die Entdeckung
von Fingerspuren sowie gravierter Wandbereiche
und den Besuch H. Obermaiers gekennzeichnet;
der Sanctuaire des Gravures wurde 1910 durch den
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