RHINO 697P Manual do Utilizador Página 132

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variables. Tous les coquillages perforés portent des
traces d’usure ou des stigmates caractéristiques
témoignant d’une utilisation par suspension relati-
vement prolongée (San Juan-Foucher, 2011).
4. Vestiges osseux
L’analyse comparée des vestiges des secteurs GPO,
GES et de la collection Cartailhac-Breuil permet
d’établir que le régime car des Gravettiens de
Gargas était basé principalement sur le Renne, les
Bovinés (Bison et Aurochs) et l’Isard, suivis du
Cheval et du Cerf élaphe, Bouquetin et Mégacéros
étant du gibier occasionnel (Foucher et al., 2008).
Ce spectre faunique témoigne d’un paysage en
mosaïque: espaces ouverts (Cheval, Renne), forêts
(Cerf élaphe) et zones escarpées/rocailleuses
(Isard) ainsi que d’un climat relativement froid
(Renne) humide mais non rigoureux dans lequel
aucun taxon n’est chassé préférentiellement (Fou-
cher et al., 2008).
Gargas au sein du technocomplexe gravettien
Site d’habitat et grotte ornée, la grotte de Gargas a
livré des témoignages d’une occupation longue,
dont l’intensité a culminé au Gravettien avec plu-
sieurs occupations gravettiennes, à des saisons dif-
férentes au long d’au moins trois mille ans, et la
réalisation d’un art pariétal. Outre son important
rôle symbolique, la grotte a également servi d’ha-
bitat dans lequel se côtoient des activités de taille
in situ, principalement liées à de la réfection d’outils
et à une production restreinte de petites lames et
lamelles, des activités de chasse et de boucherie
destinées à l’alimentation, ainsi que le traitement
des carcasses dans l’optique d’exploiter l’os com-
me combustible ou pour l’élaboration d’industrie
osseuse et de parures.
Bien intégrée à la culture gravettienne en raison
notamment de sa dimension symbolique (Foucher
et San Juan-Foucher, 2008), la grotte de Gargas
présente néanmoins un cadre chronologique diffé-
rent de celui établi en Périgord, en raison de l’im-
portante fourchette chronologique de son faciès à
burins de Noailles et de l’absence du faciès à burins
du Raysse, phase nale du Gravettien moyen en
Périgord. Les données chronologiques actuelles
indiqueraient une ampleur importante du faciès
gravettien pyrénéen à burins de Noailles qui tra-
duirait l’expression d’un faciès régional déployant
des traditions techniques ou symboliques et des
innovations locales (Foucher et al., 2008; Foucher
et al., 2011). La grotte de Gargas s’inscrit dans un
territoire d’approvisionnement tourvers l’Ouest
(Cervus elaphus und Bos/Bison) (San Juan-Foucher,
2011). Diese Zähne gesellen sich zu 19 anderen
(Rothirsch, Boviden, Pferd, Rot- und Polarfuchs
und Höhlenbär), die aus den Altgrabungen von
Cartailhac und Breuil stammen. Diese Funde
stammen aus den Gravettien-Schichten. Diese
Zähne sind durchlocht oder im Begriff, durchlocht
zu werden, der Durchstich ist einfach und norma-
lerweise im Spitzenbereich. Mehrere Varianten
und zwei Niveaus bei der Beherrschung der Her-
stellungstechniken der Stücke lassen vermuten,
dass mehrere Handwerker tätig waren (San Juan-
Foucher, 2011). Die neuen Ausgrabungen haben
durchlochte Muschelschalen zutage gefördert, die
in den Fundinventaren der Altgrabungen fehlen.
Das aktuelle Inventar umfasst 18 Elemente, 5 ge-
testete Fragmente und 13 durchlochte Stücke.
Diese Stücke stammen aus verschiedenen Gra-
bungsarealen und sind hauptsächlich atlantische
Arten. Die Durchlochungen sind durch verschie-
dene Techniken erzeugt worden und weisen varia-
ble Formen auf. Alle durchlochten Muschelscha-
len zeigen Gebrauchsspuren oder charakteristische
Merkmale einer relativ langen Nutzung in aufge-
hängtem Zustand (San Juan-Foucher, 2011).
4. Faunenreste
Die vergleichende Analyse der Funde aus den Sek-
toren GPO, GES und der Sammlung Cartailhac-
Breuil ergab, dass die Fleischnahrung der Gravet-
tien-Menschen in Gargas hauptsächlich auf Ren,
Boviden (Bison und Auerochse) und Gämse be-
ruhte, gefolgt von Pferd und Rothirsch, während
Steinbock und Riesenhirsch nur gelegentliche Beu-
te waren
(Foucher et al., 2008). Dieses Faunen-
spektrum lässt eine Mosaiklandschaft erkennen:
offene Räume (Pferd, Ren), Wälder (Rothirsch)
und steile, steinige Zonen (Gämse); und ein relativ
kühles Klima (Ren), das feucht aber nicht streng
ist und in dem kein Taxon bevorzugt gejagt wird
(Foucher et al., 2008).
Gargas im Kontext des Gravettiens
Als Wohnplatz und Bilderhöhle lieferte die Höhle
von Gargas Zeugnisse einer langen Besiedlung,
deren Intensität im Gravettien ihren Höhepunkt
mit mehreren Begehungen zu verschiedenen Jah-
reszeiten über mindestens dreitausend Jahre und
mit Wandkunst erreichte. Ausser ihrer bedeuten-
den symbolischen Rolle diente die Höhle auch als
Behausung, in der Outre son important rôle sym-
bolique, la grotte a également servi d’habitat dans
lequel se côtoient des activités de taille in situ, prin-
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