tions articiellement brisées et un fragment de
radius d'ours partiellement brûlé recueilli dans une
zone riche en traces de feu: on lui attribue un âge
supérieur à 45 600 BP (Rouzaud 1997).
Au Paléolithique supérieur, les sites sont plus
nombreux, en particulier sur les versants abrités
des gorges de l'Aveyron. Les principaux ensembles
culturels de la période sont présents, excepté le
Châtelperronien et le Badegoulien (Pajot 1969,
Langlais 2007).
L'Aurignacien est attesté par des récoltes de sur-
faces entre l'Aveyron et le Tarn (grattoirs carénés
et burins dièdres). On le retrouve en stratigraphie
(et même de façon assez importante selon B. Pajot)
avec du Gravettien et du Solutréen:
- dans la grotte du Rouzet, à Larroque, où les
travaux menés par J.-F. Alaux (tamisage de
déblais) lui ont permis de conrmer l’existence
d’au moins une occupation gravettienne à
burins de Noailles (Guillermin 2008).
- sur le site des Battuts (commune de Penne).
Cet important gisement comprend trois locus:
la terrasse, l'abri et une grotte qui en serait
dépendante d'après J.-F. Alaux, dernier fouilleur
en date du site à la n des années 1960. La stra-
tigraphie de l'abri comprend un niveau aurigna-
cien et quatre couches gravettiennes mais un
remaniement des séries extraites en empêche
une réévaluation rigoureuse (ibid).
La grotte du Cuzoulet (commune de Bruniquel)
a été récemment étudiée par E. Ladier (Ladier
1998) après maints autres préhistoriens. Un
ensemble archéologique sur une terrasse à l'avant
de la cavité, correspondant à l’effondrement de la
galerie, a livré une industrie aurignacienne sur
galets de quartz et silex. Cette dernière est en
continuité avec l’ensemble mis au jour dans la
grotte qui témoigne d'occupations aurignaciennes
et gravettiennes (présence de pointes de La Font-
Robert) antérieures à l'effondrement d'une partie
de la galerie; des indices d'une occupation posté-
rieure à cet événement ont aussi été signalés.
La grotte du Nid d'Aigle à Saint-Antonin- Noble-
Val, anciennement fouillée et aux assemblages
hérérogènes, n'a pas bénécié de relevé stratigra-
phique. Quelques éléments gravettiens dont un
burin de Noailles sont signalés (Guillermin 2008).
B. Pajot interpréta en outre les rares vestiges auri-
gnaciens de ces deux derniers sites comme repré-
sentatifs d'un Aurignacien ancien.
Des travaux ferroviaires dans la vallée révélèrent
dès le milieu du XIXème siècle l'existence à Bruni-
F. Rouzaud berichtet von einer Steinsetzung aus
intentionell a/jointfilesconvert/289946/bgebrochenen Tropfsteinen in die
auch das angebrannte Fragment eines Bärenradius
eingebaut wurde. Der angebrannte Knochen
scheint aus einer Konzentration von Feuerspuren
zu stammen: er besitzt ein Mindestalter von
45 600 BP (Rouzaud 1997).
Fundstellen aus dem Jungpaläolithikum kom-
men häuger vor; besonders auf der Seite des
Aveyron auf der die schutzbietenden Höhlen lie-
gen. Bis auf das Châtelperronien und das Bade-
goulien sind alle wesentlichen Technokomplexe
vorhanden (Pajot 1969, Langlais 2007).
Das Aurignacien ist zum einen durch Oberä-
chenfunde zwischen Aveyron und Tarn nachge-
wiesen (Kielkratzer und Mehrschlagstichel), zum
anderen an mehreren Fundstellen in stratigra-
schem Zusammenhang mit Schichten des Gravet-
tien und Solutréen:
- in der Höhle Rouzet bei Larroque soll nach
den Arbeiten von J.-F. Alaux mindestens ein
Gravettien mit Noailles Sticheln belegt sein
(Guillermin 2008).
- an der Fundstelle Battuts (Gemeinde Penne)
die sich nach J.-F. Alaux aus drei zusammenge-
hörigen Einheiten zusammensetzt: Terrasse,
Abri und Höhle. Nach den Ausgrabungen
Ende der 1960er Jahre existieren in Battuts vier
Horizonte aus dem Gravettien und einer aus
dem Aurignacien. Eine Bestätigung dieses Be-
fundes anhand einer strengen Neubeurteilung
ist aufgrund der Vermischung der Inventare
nicht möglich (Guillermin 2008).
Die Höhle von Cuzoulet (Gemeinde Bruniquel)
wurde zuletzt von E. Ladier untersucht (1998) und
hat ein Aurignacien aus Quarz und Feuerstein ge-
liefert. Eine Konzentration bendet sich auf einer
Terrasse unmittelbar vor einem eingestürzten
Höhleneingang und zeigt Verbindungen zu Sied-
lungsresten des Aurignacien und Gravettien (mit
Font-Robert Spitzen) in der Höhle die zeitlich vor
den Einsturz des Daches datieren. Darüber hinaus
gibt es Anzeichen für eine Nutzung der Stelle nach
dem Einsturzereignis.
Die Höhle Nid d'Aigle (Adlernest) bei Saint-
Antonin-Noble-Val wurde bereits früh ohne stra-
tigraphische Dokumentation gegraben und so lie-
gen von ihr nur heterogene Sammlungen vor.
Darunter nden sich einige diagnostische Stücke
die für ein Gravettien sprechen – u.a. ein Noailles
Stichel (Guillermin 2008). B. Pajot hingegen inter-
pretiert die seltenen Aurignacienfunde der beiden
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